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Du sommet de la falaise,

Loin, mon regard est posé.

A même ce soleil de braise,

Tes vagues ne font que jouer.

 

Ecume insaisissable,

Combien de vies éperonnées

As-tu en tes entrailles,

Lâchement conservé.

 

Combien de mères et de femmes,

Au veuvage as-tu voué.

Pour elles, combien de larmes

De leurs chairs, t’es tu régalé.

 

Hauts fonds et tristes barrières

Telles des lames acérées,

Tu sors de ta tanière,

Face à ces marins accablés.

 

Ta colère, aussi soudaine

Que si souvent redoutée,

Ne peut mélanger la haine

Qu’à un amour inavoué.

 

Flots de trop de conquêtes,

A l’équilibre mis en danger,

As tu raison de faire la quête

De ces âmes ensorcelées.


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