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Elle a très lentement descendu sur ta main,

Puis elle s’est arrêtée au bout de ton majeur,

Et d’autres derrière elle l’ont bien vite rejoint,

Pour en grossir la sphère rubicond de tiédeur.


Tu as du contempler cette vie qui s’échappait

Comme d’un sablier égrainant les secondes.

Attendant que la mort vienne te capturer

Pour t’amener enfin jusqu’à dans l’autre monde.


Pourquoi as-tu choisi de nous abandonner ?

La vie était pour toi un trop lourd fardeau ?

As-tu pensé aussi avant de trépasser,

A nous qui te pleurons, te sachant au tombeau.


Tu aurais du parler, nous crier ton mal-être,

Peut être aurions nous pu te sauver de la vie.

Tu aurais du hurler : »aidez moi je vous prie » …

Nous aurions essayé, tu serais là… peut-être ?


Excuse moi mon ami d’avoir était absent,

De n’avoir pas senti tes souffrances intimes.

Le suicide fut pour toi comme l’ultime rime ;

D’un poème qui à clos ta vie d’adolescent.


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