Tu es là, allongée, devant moi mon amour,
Entouré de satin, paré de tes atours.
Je me penche vers toi, déposant un baiser
Sur tes lèvres charnues de rouges maquillées.
Ma main s'attarde alors... sur la courbe de ta joue,
Mes yeux cherchent un regard, tes paupières sont baissées...
Je souffle mon haleine pour te réchauffer,
Glissant mon front fiévreux à la base de ton cou.
Alors, là, immobile... comme ton corp mon amour...
Je ne reconnais pas l'enveloppe de ton âme...
Ce corp qui fut jadis, le corp de ma femme...
N'est qu'une coque vide, que je pleurs en ce jour!!!
Franck Evin © 2008 - 2025
Télécharger l'œuvre au format papier (PDF)
L'œuvre ci-dessus est mise à disposition sous un contrat Creative Commons.
© 2000 - 2025 Cobra le Cynique