Voilà, il est parti, l'oiseau c'est envolé,
La porte dégondée de sa cage a cédé,
Il est parti au loin, vers d'autres horizons
Je n'ai pas su, hélas, nourrir sa passion!
Il s'est donc libéré, il vole à tire d'ailes,
Vers des cages dorées où l'amour sommeil.
Mon cœur n'entendra plus son chant mélodieux,
Mon âme ne pourra plus se baigner dans ces yeux.
Il musarde près d'ici, il picore aux fenêtres,
Son ramage brillant de plus de mille feux,
Il vient pour te séduire, pour te rendre amoureux.
Pour moi, c'est du passé, je l'oublierai, peut être...
Pour toi, c'est le présent, il faut le cajoler,
Garde le dans ton cœur, cette cage dorée,
N'oublies pas, chaque jour, d'allumer les tisons
Pour nourrir l'oiseau de toute ta passion.
Franck Evin © 2008 - 2025
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