Coco Ma jeunesse s'est tuée ; L'opprobre et la luxure, L'innocence et les aventures ont réussi a la gâter. Une nuit je m'éveille Le cafard de sous le lit A creusé au fond de mon oreille Au bout d'un temps il en est sorti « Pauvre Pute, ce trou béant de noir en ton esprit malade ne m'a laissé apercevoir rien d'autres qu'un tas d'immondices je ne sais de quoi tu es faite, mais le vice a enculé ta morale.» « Parle sale cafard , tu ne m'apprends rien mais ton discours me plaît, livre moi sans pinces ton putain d'héritage. » « Pute, nuits après nuits j'arpente les conduits auditifs avant d'atteindre l'antre des cerveaux chétifs, le mérite du tien est d'être vierge de mensonges ; tu n'es pas mieux que les autres, tu n'es pas pire. Ce soir je n'utiliserais pas le son de la légère lyre. » « Je ne te parle pas pour que tu me baises les pieds, crétin de cafard expose les faits, sans pitié. » « Soit, j'ai senti en ton cortex un mélange de tristesse et de sexe. J'ai vu la pureté d'un bleu de ciel ; et la saleté d'un rat de poubelle. Curieux, je suis descendu jusqu'à tes entrailles ; et là où on ne voit Chez la femme que la chaleur d'une gestation désirée J'ai senti un vide qui ne demandait qu'à être aimé. Ce fut le seul endroit ou j'ai senti l'Amour en ton corps Chose inhabituelle mais ne faisant pas de toi quelqu'un d'exceptionnelle : Anomalie. Oh propre Pute, désormais tu es prévenue Entre tes histoires de fesses et tes histoires de cul Il est vrai que tu n'as jamais été aussi proche de ta Source Mais ton conduit vaginal est loin d'être le chemin idéal Incite la personne à emprunter ton conduit auditif S'il réussit à se mouvoir dans ce trou noir et vif Il ira de lui-même, comme moi j'ai fait, vers tes tripes Il y trouvera quelque chose de plus jouissif que tes pipes Et pour la première fois pauvre Pute... » |