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Un été parisien, au bord du décor

Le soleil commencait à bruler ses chaires essouflée
Une descsente rougeoyanta à travers le chant des roses meurtris
Parfums d'encens, de peau bruni, de chevrefeuille rodaient
Le long des avenues bercées par l'astre brulant, il comprit.

Une descente rougeoyante à travers le chant des roses meurtris
Il suait ses péchés, tout en marchant regardait
Le long des avenues bercés par l'astre brulant, il comprit
L'air immobile, laisser pourir sous la lumière ses impuretés

Il suait ses péchés tout en marchant regardait
Où était ce qu'il y avait eu de bien dans ce monde défoncé
L'air immobile laissait pourir sous la lumière ses impuretés
Et le ciel comme un esprit introvertit, regardait muet.

Ou était ce qu'il y avait eu de bien de ce monde défoncé
Se demandait il le soufle coupé, ses poumons enflamé
Et le ciel comme un esprit introvertit, regardait muet
Le brasier progressant, ne laissant derrière lui aucune raison.

 

juin 2001


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