Un ciel tumultueux hante mon âme meurtrie.

Tempêtes déchaînées, lourdes charges nébuleuses,

M’empêche d’accéder aux sommets de l’esprit,

Me maintenant captif de galeries ténébreuses.


De ces tréfonds je lutte, combat et me débat

Je m’essouffle, m’asphyxie aspiré par le bas,

J’use mes dernières forces à vouloir espérer,

Devant l’inéluctable, je dois capituler…


Je voudrais de mes mains, écrire l’art parfait

Je le souhaiterai aussi des lecteurs désirés

Comment, moi l’imparfait, pouvoir créer le beau ?

Comment faire ressentir sentiments, idéaux ?



Mes rimes sont hélas, condamnées à l’oubli.

Elles portent dès leurs naissances l’épitaphe « ci-gît ».

J’aurai pourtant aimé entendre qu’on les aime,

Et me dire qu’au moins un, apprécie mes poèmes.