Un lac... une mer infini où j'aime à me plonger.
Où se baigne mon âme jusqu'à se ressourcer.
Ton regard me scrute, il autopsie mon moi,
Plus ces miroirs s'ouvrent, plus ils m'offrent à toi!
Sa sphère ronde, blanche et bleu, symbolise le monde
Le noir de sa prunelle... un passage vers la mort.
Le battements des paupières cadence ce décor
Auquel je me livre, je me noie et me sonde!
La beauté de ces cercles mobiles et mystérieux
Pave l'histoire de l'homme et la relie à dieu!
Combien d'être sur terre succombèrent à leurs charmes?
Combien périrent encore pour ceux ci sous les armes?
Ils sont à la beauté ce qu'est l'homme à la terre
Un bien fait douloureux, une souffrance primaire.
Mais quant il nous regarde l'esprit franchi un seuil
Et s'immerge dans l'autre au travers de son oeil!!