Et des feux de l'enfer qui se sont déchainés

Ne reste qu'une peau noir, sur la terre desséché.

Des pins majestueux qui cernaient ma demeure

Ne reste que colones, d'une intense noirceur.


Les vieux eucalyptus qui parfumaient mes nuits

N'ont qu'une odeur de cendres, de mort... de suie.

Le jour qui décline, dessine le tableau

D'une nature dévastée de rougeoyant bruleaux!


Là, dans cette maison qui était mon asile

Je me sens étranger et mon âme vacille.

La fureur d'Eole menace d'attiser

Des feux incandescents prêt à me dévorer.


La démence du vent qui fait trembler les murs

Me remplit de frayeur et me fait me terrer

L'homme est un animal que notre mère nature

Peut sur un coup de t^te décider de tuer!!!