Ma plume glisse de tristesse, sur le papier glacé,
Mes mots se décomposent, happés par le passé.
Mes pensées vagabondent, au fil de l'encre noire
Se nourrissant de l'ombre de mon désespoir.

Souvenirs de nuit, vous me dévorez l'âme,
Mon cœur sec se fend, comme les champs arides,
Mes sentiments se meurent ne laissant que le vide,
D'une vie amputé de tout ses épigrammes.

Mes larmes d'écritures s'échouent dans le néant
Disparaissent en spirales, emportées par le vent.
Leurs volutes s'éloignent inexorablement
Elevant jusqu'aux nues mon cruel châtiment