Des stèles de granit, lourdes du poids des années
Des corps gisants en terre, les mains jointes, allongés
Des mots d'ors arrachés, aux roches froides et ternes
Épitaphes oubliées et douleurs internes!
Un ange se penchant pour mirer le néant.
Quelques bouquets de fleurs, de soif agonisants.
Un crucifix rouillé dans l'ombre d'un clocher,
Vous êtes dans la demeure de nos chers trépassés!
De leurs joies leurs envies, il ne reste plus rien
Qu'un cercueil de bois et des vases d'étain
Les photos médaillons viennent nous rappeller
La bonhommie d'un homme, d'une femme la beauté!!
De ces pales souvenirs d'une vie disparu,
Reste les enveloppes putrides et ossues
Seul le silence est beau dans ces endroits de mort,
Il nous fait supporter ce sinistre décor!!!