Aimez vous le plaisir des rimes venimeuses,
Ces armes dérisoires aux rythmes empoisonnés.
Qui charmes vos tympans, mélodies harmonieuses…
Mais qui n’ont qu’un seul but, celui de révolter !
J’aime assez l’exercice des rimes pernicieuses,
Car j’aime le lecteur attentif et choqué.
Je vous veux captivé par des strophes audacieuses,
Par des mots qui vous touchent, qui vous laisse hébété…
Je vous souhaite veaux ; moutons ; asservis à ma prose.
Car vous n’êtes pour moi qu’un grand terrain de jeu.
Et si ce soir j’écris, je vous le dis, je l’ose…
C’est par pur égoïsme, et parce que je le veux !
Pour moi vous n’êtes rien, c’est mon art qui est tout,
Vous êtes le néant je suis dieu près de vous.
J’espère que ces rimes vous ont fait réfléchir…
Vous ! Idiot qui lisez le fruit de mon plaisir.