Il passe devant moi, cet homme qui n'a pas d'age.
S'appuyant sur sa canne, avançant d'un pas lent.
Il exhale de lui, l'expérience des sages
de celui qui survit à l'usure du temps.
Comme son corps, son âme s'est elle abîmée?
A t elle besoin aussi d'un morceau de bois blanc?
Qui l'aide à se mouvoir, qui l'aide à avancer
D'une démarche incertaine et d'un pas claudiquant.
Il est possible qu'un jour je lui ressemble un peu...
Quand mon corps accusera le nombres des années
Mon âme quant à elle est déjà érodée
J'ai bien peur voyez vous qu'elle me quitte sous peu.