Quand la nuit m'enveloppe de son obscurité,
J'entends ses battements, impassibles et rythmés
Il cadence mon corps de son envie de vivre.
Entité étrangère qui m'accable et m'enivre.
Pourquoi cette volonté de maintenir en vie,
Une âme qui ne veut plus, une âme sans envie.
Un corps qui ne respire qu'à cause de l'habitude
N'ayant qu'une seul envie, périr de solitude...
Pour qui donc il se prend se muscle sans idées,
Pour maintenir en moi, chaleur et destinée.
Où est ma volonté? Où est mon libre arbitre?
Où est donc mon esprit? A t il droit au chapitre?
De toute ma pensée, j'essaye de ralentir
Ses saccades nauséeuses jusqu'à m'en faire vomir!
Nos aïeux le disaient centre des sentiments
Mais aujourd'hui je sais qu'il n'est que boniment!
Et vous les amoureux qui pensaient qu'il est tout.
Sachez qu'en vérité qu'il est maux avant tout!
Son battement mécanique n'est que douce illusion,
Pour nous masquer enfin à toutes nos perversions!!!