Il est d'étranges brumes à l'essence assassine
Qui masquent les étoiles au cœur de nos cités
Qui déposent leurs maux sur les plus hautes cimes
Les dunes du desert elles font avancer.
Qui en est le coupable, le vil initiateur?
Est ce donc la nature qui se venge de nous?
Ou le noirceur d'âme de cet être debout,
Qui enterre le monde dont il est serviteur.
La terre est un jardin fleurie par le mystère
Elle abrite l'oiseau aux plumes chamarrées
Fait asile au cafard recel fourmilière
Elle permet à la graine de croitre...de pousser.
Admirez ces colones qui semblent supporter
L'azur de l'infini, l'ozone et les nuages
Cèdres majestueux qui de sa canopée
Nous protège de son ombre à travers les ages.
C'est bizarre face à eux, ma toux s'est arrêté
Le cancer qui me ronge ne me fait plus souffrir
Devant tant de beauté, d'harmonie je n'aspire
Qu'à une nature vierge de l'homme débarrassée!