Dans le train de Paris à Nantes,

Mon regard se pose,

Sur les bourrasques,

Et la beauté, dehors,

Des paysages, ancrés

Dans une Histoire chargée.

 

Un homme d'âge mûr

Lit ses journaux,

Et peste contre la lente allure,

Liée aux intempéries.

 

Le train s'arrête, un arbre au sol,

La Nature incomprise par l'Homme

Marque un savoureux temps d'arrêt,

De ceux qui autorisent à vivre.

 

Puis la verdure mêlée de gris,

Enfin un rayon de lumière séduit,

Comme un hymne à la liberté.

Car ils sont fous et effrénés.

 

Malheureusement le tyran temps,

Reprend sa Course Destructrice,

Et sert les maux,

Ceux qui ne souhaitent

 

Qui ne pensent

Que nous vivions,

Qui n'aiment pas

Que nous pensions,

 

Je pense à toi,

Qui ne m'aimes pas.