je n'ai trouvé les mots.
Je te regarde, amour, penchée sur le berceau…
Je ne peux t’avouer, cette peur qui me taraude.
Tu es sereine et belle, tu ignores mes maux,
Le fléau sociétaire… sur notre foyer rôde.
J’ai guêtté le facteur, pris le recommandé.
J’ai déchiré sans lire, connaissant la sentence.
Je savais depuis peu, que j’étais licencié…
Je ne sais que me taire, murer dans le silence.
Je te regarde, amour, couchée sur le berceau
Tu dors dans l’ignorance, de mon infamie
Je regarde le sol qui peu à peu rougit…
Des êtres que j’aimais j’ai été le bourreau.
Je regarde la corde, qui va calmer mes maux…
Je passe doucement , mon cou pour en finir
Je vous ai protégés, guéri de l’avenir.
Car ma démence, amour, n’a su trouver les mots !!!