Guapa amante atanida

Jeune vierge farouche
Aux yeux brulés de rouge
Avait pris pour passion
Le vin rosé et la prison
Du plaisir d'une étreinte
N'osant pleurer ses larmes
De colère. C'était un charme
Que le regard de son sourire
Et pourtant elle qui aimait rire
Et maitriser fut elle-même
Manipulée. Et traine
Son désir qu'un seul mouvement
Peut assouvir
De ahora en delante elle frappe
Et passe à tabac ses pensés
Travaillées par les tonalités qu'elle attrape
Et relache en une prose incensée.

 

2 janvier 2002