Anonyme Anonyme - Connexion - Membres : 210 • Visiteurs :  / Aujourd'hui :  • En ligne : 85
Connexion :  
Se souvenir de moi Mot de passe oublié ?
Pour devenir membre, Inscrivez-vous Inscrivez-vous

Commentaires de Helder Perrin

Voir les commentaires rédigés par Helder Perrin Voir les commentaires rédigés par Helder Perrin

 
     

Au sujet de Le fabuleux destin du capitalisme de Helder Perrin

Oui, j'ai pris le temps de lire un peu vos oeuvres sur votre blog, Ba San. C'est en effet très cynique.

Je rejette en effet, comme Cobra l'a répondu aussi, d'être emprisonné dans les visions rousseauiste ou hobbésienne .
J'étais en train de réfléchir et voilà que Cobra me ressort la pensée de J-P Sartre, c'est ce qui convenait à ma pensée sur ce point (@ cobra : cette citation me dit quelque chose, même si je ne suis plus sûr exactement de la forme exacte).

@ Ba San :
Pour ce qui est de votre croyance en la validité du capitalisme, je vous laisse croire ce qui vous semble le plus adapté et ne vais pas m'insurger que d'aucuns croient autre chose que moi. Je crois, pour ma part, que cela n'arrange pas le monde au fur et à mesure, bien au contraire. Car admettons qu'il faut une certaine vision du monde qui ne peut être l'unique, pour défendre nos systèmes différents : si cette vision n'est pas la seule, il y a des espoirs, des croyances, etc.
Je ne vais pas vous interdire de croire que le système n'est pas mauvais, mais je vais essayer de vous montrer, toute mon existence durant, que le système se fourvoie trop souvent (et on se fourvoie quand on est tente d'avancer, pas quand on reste immobile, donc je vois bien que le capitalisme prend un chemin et veut avancer, mais ce n'est pas le bon chemin, selon moi).

Quand croyance il y a, il est dur que tout le monde se rejoigne sur la même.
Mais viendra peut-être un jour où les croyances se plieront à la dure réalité du monde. L'hyper-présence humaine aura trop dévasté. À ce moment, même les plus avides seront bien dans la merde (dans le capitalisme, ils sont bien sur leur trône et ils défèquent sur ceux qui sont en bas, plus au Sud).

Bon, je ne vais pas réécrire l'Apocalypse, le livre de Jean l'évangéliste, cela rajouterait encore de la croyance à mes convictions.

Enfin, je vais répondre à la remarque suivante :
"Je ne comprend pas bien comment vous pouvez affirmer ici que le capitalisme a un mauvais effet sur la nature humaine, puisque précisément il n'existerait pas sans elle."

Ma réponse est de bien considérer que le capitalisme change les hommes, car il donne les règles du jeu. Comme le dit Cobra, l'on pourrait donner d'autres règles au jeu. Les hommes n'ont pas tous les mêmes comportements sociaux.

En atteste l'actualité :
[url]

Ceux que l'on appelle "les indigènes" n'auraient pas la même nature humaine si nous considérions que nous avons une nature humaine ! Je sais, on a choisi de considérer qu'ils étaient "exterminables" (et dans "exterminables", il y a "minables"), donc pas de vrais humains.

L'argent change aussi considérablement les humains (l'argent n'a pas toujours existé dans l'histoire de l'Homme), et pourtant il n'existerait pas sans lui.
Dieu change les hommes (jusqu'au terrorisme, même), et pourtant je continue à "croire" (c'est le mot) qu'il n'existerait pas sans les hommes.

Rédigé par Helder Perrin le 11 Juin 2009 à 20:24.

 
     

Au sujet de Le fabuleux destin du capitalisme de Helder Perrin

Ce site ne connait pas la censure...

Bien que peu fan de cet auteur/philosophe, je dois bien reconnaitre que je suis de l'avis de J. P. Sartre : "Il n'y a pas de nature humaine mais une condition humaine" (citation de mêmoire). Aussi, l'homme peut être tout ce qu'il veut être et si demain, il imaginait un monde où plus personne n'aurait à travailler, où il y aurait de la nourriture pour tous, et où tout le monde aurait le droit d'exprimer ses idées, eh bien, ce monde, il est parfaitement en mesure de le créer.
Du point de vue du capitaliste, ce monde il existe... pour lui uniquement.

Rédigé par Cobra le cynique le 11 Juin 2009 à 18:26.

 
     

Au sujet de Le fabuleux destin du capitalisme de Helder Perrin

Encore une question, sur les réponses de monsieur Perrin cette fois-ci (décidément, on va me prendre pour un débile sur ce site) : vous dites, si j'ai bien saisi votre pensée, que le capitalisme génère les conditions d'une féroce compétition entre les êtres. On peut donc en déduire que, comme Rousseau, vous êtes attaché au mythe du bon sauvage, à savoir que l'homme est initialement bon et gentil envers son prochain. Si c'est excact, que faites-vous des thèses de l'ami Hobbes, apôtre de la fameuse guerre de tous contre tous ? N'est-il pas concevable que l'homme soit un animal cruel et féroce ?



D'ailleurs, le capitalisme a été créer par l'homme, ce n'est pas une force qui s'impose à lui. Toute la planète s'y soumet car l'Histoire a démontré qu'il n'y a pas d'autre choix pour encadrer notre nature profondément déviante. Certes, je passe pour un immense salaud au disant cela, mais c'est la faiblesse qui garantit l'avancée de l'Humanité. La souffrance génère bien plus d'innovations que le calme, c'est un phénomène connu. Prenons un simple exemple : la deuxième guerre mondiale a produit la pénicilline, de notables avancées en anatomie, le nucléaire et même les débuts de la génétique. Bien entendu, ceci ne signifie pas que je soutiens la guerre, mais il y a de quoi s'interroger sur la nature humaine.



Je ne comprend pas bien comment vous pouvez affirmer ici que le capitalisme a un mauvais effet sur la nature humaine, puisque précisément il n'existerait pas sans elle.



J'ai traité de la nature humaine sur mon blog... jetez-y un œil si vous trouvez le temps :



[url]



[url]



[url]



Sur les notions d'anarchie et de capitalisme :


[url]



[url]



NB : à cause de mon bilinguisme, certains articles sont en anglais, sorry about that.



Comme vous l'aurez compris, je suis un capitaliste assez convaincu, même si je reconnais certains excès du système. Toutefois j'apprécie énormément le débat. Par contre, si vous trouvez que mes propos sont mal placés ou vont trop loin, merci de me le faire savoir et par avance, toutes mes excuses.

Rédigé par Ba San le 10 Juin 2009 à 23:54.

Réponse de l'auteur :

Si vous avez lu mon dernier message, vous verrez que je ne suis pas à fond derrière le capitalisme. Surtout, je me demande ce que les pays les moins avancés (allez, appelons-les comme on les appelait quand on ne faisait pas encore semblant de penser à autre chose qu'à l'argent, c'est-à-dire "les pays les plus pauvres") y gagnent, dans l'affaire. Ici, les chiffres sont tristes (à la fin de l'article) : http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/06/11/la-banque-mondiale-revoit-ses-previsions-de-croissance-a-la-baisse_1205851_3234.html#xtor=RSS-3208 Là, le documentaire expose très bien le fait que les Africains savent de quel monde ils ne veulent pas : http://video.google.com/videoplay?docid=4584572542018047702 Je ne suis pas du tout choqué par votre façon de voir le monde, vous n'êtes pas seul (et, à vrai dire, c'est ce qui donne une grande part de sa légitimité au système). Je ne sais pas si vous êtes choqué par ma vision des choses, j'espère que non.
 
     

Au sujet de Le fabuleux destin du capitalisme de Helder Perrin

Et pour revenir en une phrase sur le changement nécessaire des coeurs, voilà qui pourrait convaincre :
"El alma que anda en amor ni cansa ni se cansa." (c'est-à-dire, en français : "L'âme qui brûle d'amour ni ne fatigue ni ne se fatigue.")

Vous pouvez continuer le débat (bien qu'on ne soit pas sur un forum de révolutionnaires, la page se prête bien au débat, alors que diable ! imaginons !)

Rédigé par Helder le 10 Juin 2009 à 21:36.

 
     

Au sujet de Le fabuleux destin du capitalisme de Helder Perrin

Sinon, pour continuer le débat sur le capitalisme, je vais y prendre part (même si je me suis un peu exprimé dans le texte, mais c'était bien entendu clairement non objectif) :

Sur le lien suivant, je prends les définitions de "capitalisme" :
[url]
(parce que, le dico, c'est un peu plus sérieux que mes pseudo-définitions d'anciens camarades de classe)

A.− Système économique caractérisé par la concentration de gros capitaux en vue de promouvoir la production et les échanges commerciaux.

B.− Système économique et social qui se caractérise par la propriété privée des moyens de production et d'échange et par la recherche du profit. (Anton. socialisme, communisme.)

Dans l'acception B.-, les antonymes sont "socialisme, communisme". Le capitalisme libéral est celui-ci et on entend très souvent "capitalisme libéral" quand on dit "capitalisme" aujourd'hui (une sorte d'apocope, quasiment).

Dans l'acception A.-, au contraire, l'on peut très bien ranger le "socialisme réel", celui qui a pris forme dans le communisme de l'URSS. Une production dont la tête décide tout (la planification de l'économie avec les plans quinquennaux), et dont les échanges ne sont effectivement pas si "commerciaux", mais dont l'optimisation de ces échanges est surveillée par la concentration de l'administration de ces gros capitaux.

Bref, le capitalisme de gauche existe, selon moi !!!
C'est un productivisme, bien entendu, même si les productions sont choisies politiquement. Mais le but est de tripler par exemple les produits de l'industrie lourde dans les 5 ans.

@ Ba San : pour les coeurs des hommes à changer, il est vrai que les coeurs des hommes ont besoin de s'écouter un peu, de remarquer qu'ils ne sont pas toujours calmes, qu'ils risquent l'infarctus, qu'ils ont beaucoup de changement à réaliser.
"Ceci semble toutefois complètement impossible" (comme vous dites) dans un contexte de compétition hargneuse, effrénée, méchante, et sans pitié pour les faibles, les retardataires, etc. Cette compétition, c'est bien la capitalisme qui la crée dans un souci d'émulation, pour que les favoris de la course donnent le meilleur d'eux-mêmes : bref, des Bernard Madoff, ce n'est pas étonnant dans ce contexte-là...

Dur de changer le coeur dans un tel contexte : si "le capitalisme existe uniquement car il colle au plus près à la nature humaine", c'est peut-être que la nature humaine s'adapte vite à une compétition. On nous dit de nous battre les uns contre les autres dans cette bataille permanente : nous nous faisons à cela et nous nous battons (du moins, on n'aide pas le SDF qui a un peu froid et qui est sur notre seuil). Les tribus qui vivent en collectivités et se sont fait envahir, anéantir parfois, voler leur or tout le temps, convertir souvent, ne vivent pas la vie comme une compétition : ils ont perdu, bien évidemment, face à nous, et nous nous permettons de les enfermer dans des réserves. Ignoble nature humaine OCCIDENTALE !

Bref, le problème est tel celui de l'oeuf et de la poule : qu'est-ce qui viendra en premier, du changement des coeurs ou du changement du système ?
Moi, j'ai choisi de changer mon coeur (j'essaie) afin de résister au système puisqu'on voit bien que les politiciens (la politique moderne est pourtant bien la recherche de solutions communes, dans une communauté très large) n'ont bien souvent pas la volonté de changer le système imparfait, efficace (je parle d'efficacité économique, pas humaniste !!!) mais imparfait.

Les commentaires sont un peu longs, mais ne vous inquiétez pas, c'est plutôt bon signe, c'est que nous ne nous bornons pas à un "j'aime" ou un "j'aime pas" quand il s'agit de l'avenir de nous tous plutôt que d'un modeste texte sans grande valeur par rapport aux questions qui viennent à son sujet.

Rédigé par Helder le 10 Juin 2009 à 20:24.

 
     

Au sujet de Le fabuleux destin du capitalisme de Helder Perrin

Je suis très content que mon texte fasse réagir autant de monde. Et on ne parle pas de littérature et ça me convient, puisque je ne donnais pas à mon texte une grande valeur littéraire. Juste un exutoire humoristique
En fait, quand j'ai écrit ce texte, j'ai bien entendu pensé à la scène des petits plaisirs du film "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain", mais j'ai par la même occasion pensé à une vieille photo de classe (la photo et la photo vieillie est aussi un thème dans le film de Jean-Pierre Jeunet) : en disant "lui, c'est le capitalisme", "lui, c'est...", "elle, c'est...", je me voyais pointant du doigt des élèves bien sages, immobilisés et figeant des sourires.
Je ne les décrivais pas, ces élèves. On ne décrit pas un élève quand on raconte à son épouse, à l'âge de 30 ans, une photo de classe de primaire (qui date de plus de 20 ans). On ne décrit pas, on retient une caractéristique qui saute aux yeux ou une anecdote marrante.
Ainsi ai-je essayé de brosser des portraits à l'aide d'une mémoire usée, des portraits de ce que nous vivons tous. J'essayais en quelque sorte de l'expliquer à mon fils qui ne connaît pas encore toutes ces notions du capitalisme, qui ne connaît pas ces élèves (et dans une classe, il y a des élèves qui sont s'effacent, comme les "consommateurs" dans le texte, et d'autres qui jouent les caïds, les costauds, comme la "finance" ici).

Voilà ce qui justifie le comique de ce texte et justifie aussi le manque d'objectivité : l'on ne retient que ce qui est croustillant, que ce qui est amusant, parfois ce qui est même anecdotique... Quelque chose de mémorable en tout cas, pour que la photo vive, prenne du relief.

Rédigé par Helder le 10 Juin 2009 à 19:25.

 
     

Au sujet de Le fabuleux destin du capitalisme de Helder Perrin

Cette opinion est intéressante, cher Cobra. J'ai toutefois envoie d'y ajouter une petite question : pourquoi donc le socialisme au sens marxiste du terme est-il en voie d'extinction ? Tombons-nous d'accord pour dire que sa nature utopique a largement contribué à la chute ?


Concernant le capitalisme, il est certes impossible de nier qu'un tel système, fondé à la fois sur la compétition et l'avidité, a pour effet de créer des disparités sociales régionales et internationales très fortes. L'Afrique, si riche en matières premières, en porte d'ailleurs assez les stigmates. Cela dit, le capitalisme reste juste car il n'interdit à personne d'assez motivé de s'en sortir. Je sais déjà qu'en écrivant ceci on va me traiter de tous les noms, mais la meilleure preuve n'est-elle pas qu'il existe des milliardaires de tous les pays (ce sont tous des exploitants, ça d'accord)?


Pour moi ce n'est pas le système qu'il faut rénover, mais le cœur des hommes. Ceci semble toutefois complètement impossible. Même les religions ont échoués quand on y pense... la fureur de consommation a tout absorbé, au point d'ailleurs que certaines églises sont maintenant gérées comme des multinationales, aux USA notamment. Et malgré tout, rien d'autre de fonctionne.


Enfin, je ne pense pas que le colonialisme soit un outil propre au capitalisme. L'union soviétique a d'ailleurs toujours tenté d'étendre sa zone d'influence de façon quasi-colonialiste. Comme l'ont d'ailleurs fait tous les empires antiques, qu'on ne saurait qualifier de capitalistes. Le colonialisme est simplement l'absorption brutale d'une civilisation par une autre, pas forcément plus avancée d'ailleurs. Maintenant, il est certain que les multinationales se servent des disparités générées par le système capitaliste pour trouver des moyens de production moins chers dans les pays pauvres, mais ça n'est pas du colonialisme à mon sens. D'ailleurs l'Asie en est une illustration parfaite : initialement composée de pays en bas de "l'échelle capitaliste", elle s'est développée pour se mettre rapidement au niveau avec un grand succès. C'est donc tout à fait réalisable pour n'importe quelle autre zone du monde.

Bien évidemment, ceci implique une acceptation minimale du système.

Rédigé par Ba San le 10 Juin 2009 à 12:10.

 
     

Au sujet de Le fabuleux destin du capitalisme de Helder Perrin

Je vais quand même ajouter mon grain de sel à la discussion. En ce qui me concerne, le capitalisme n'a rien de positif. Les capitalistes, comme chacun sait, détiennent les capitaux et les moyens de production. Leurs buts n'est nullement le bien-être et l'enrichissement de la communauté. Les "bienfaits" que tu perçois ne sont pas dûs au capitalisme mais aux luttes qui se sont opérées en réaction au capitalisme qui a dû se réformer en lâchant du leste pour pouvoir se maintenir en place. N'oublions pas que le socialisme est né du capitalisme en réaction à celui-ci. Le socialisme étant en voie d'extinction (je ne parle pas des socialistes français qui n'ont de socialisme que le nom) mais du socialisme au sens de Marx, bref, étant en net recul, le vrai visage du capitalisme réapparait simple et clair : plus de richesse pour les capitalistes, sur le dos des classes laborieuses qu’ils surexploitent... L’Afrique étant justement l’une des grandes victimes du capitalisme qui porte aussi le nom d’impérialisme quand il utilise le colonialisme (un des outils du capitalisme).Voilà mon opinion sur le sujet.

Rédigé par Cobra le cynique le 10 Juin 2009 à 07:52.

 
     

Au sujet de Le fabuleux destin du capitalisme de Helder Perrin

Bonjour à tous !

Je trouve que le texte est assez comique même si c'est là une forme d'anti-capitalisme un peu primaire à mon humble goût (ne prenez surtout pas mal cette dernière formulation, qui n'a rien de blessant).

N'oublie-t-on pas un peu vite que le capitalisme existe uniquement car il colle au plus près à la nature humaine ? Tous les systèmes qui cherchent à la corriger ont d'ailleurs connu un échec patent. C'est là un des cruels enseignements de l'histoire.

Toutefois, le texte met en avant les défauts du système et contribue de ce fait à l'éveil tant attendu des consciences! Merci donc à l'auteur....

Rédigé par Ba San le 10 Juin 2009 à 01:14.

 
     

Au sujet de Le fabuleux destin du capitalisme de Helder Perrin

Je suis d'accord, Rihat, je vais plus loin dans la noirceur que dans la richesse créée par le capitalisme. Mais c'est parce que j'estime qu'on regarde déjà trop souvent la richesse produite (seulement pour certains) et pas assez la pauvreté de l'homme qui est créée dans le même mouvement : on déshumanise nos activités : la grotte de Lascaux montre bien que l'homme réfléchissait au sujet de ses propres activités. Par l'art, il donnait du sens à son existence de chasseur.
Quel retour critique sur son activité opère "l'homo oeconomicus" du XXIe siècle ? Pas grand-chose, à vrai dire. Tu peux être le PDG de Coca-Cola ou l'employé en bas, la raison de ton job sera de te faire du fric. Le PDG fera du fric on ne sait trop pourquoi (peut-être que le fric donne un sens à la vie !!!). L'employé de Coca-Cola en Inde travaille aussi à Coca-Cola pour essayer de gagner l'argent nécessaire à la dot de sa fille (il est prisonnier de Coca-Cola et du genre sexué de sa fille et des conventions sociales de sa société).

Bref, on n'a pas que du bon. En tout cas, le meilleur système pour faire de l'argent. Mais l'argent fait-il les hommes ?
Le meilleur système aussi pour répondre à des besoins démultipliés. Mais ces besoins sont-ils essentiels, importants, élévateurs ? Question ouverte...

Rédigé par Helder le 09 Juin 2009 à 22:04.

Page 1 sur 2 Aller à la page 1, 2  Suivante